Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand, y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
À bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
À bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
À bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus, contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
À bicyclette
Source : LyricFind
Paroliers : Francis Albert Lai / Pierre Elie Barouh
Paroles
JOE
DASSIN
" La Complainte de l'heure de pointe"
(à vélo dans Paris)
Paroles de
la chanson :
La Complainte de l’heure de
pointe
(Joe Dassin)
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Place des fêtes on roule au pas
Place Clichy on ne roule pas
La Bastille est assiégée
Et la République est en danger
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
L'agent voudrait se mettre au vert
L'Opéra rêve de grand air
À Cambronne on a des mots
Et à Austerlitz c'est Waterloo
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
Dans Paris à vélo on dépasse les autos
À vélo dans Paris on dépasse les taxis
A bicyclette.
Mais comme ell' roulait près de moi
Voilà qu'èm' dit presqu'à mi-voix
A bicyclette.
Ah ! c'que vous êt's coureur !
Moi... j'ne suis pas coureur.
Ah ! c'que vous êt's menteur !
Moi je suis balayeur.
Vous savez fair' la cour !
Oui, j'y réponds, car pour
Ce qui est de fair' la cour.
Je la fais chaque jour.
La cour à qui ? qu'em dit.
La cour d'la ferm' pardi !
Vous êtes un blagueur.
Ah ! c'que vous êt's coureur !
(Parlé :) Vous parlez d'un raisonnement.
Dans l'bois, j'y disais "Voyez donc,
Sans boussole nous nous guidons,
De bicyclette.
Mais ell' répétait, plein d'ardeur,
Que j'étais un coureur, coureur
A bicyclette.
Je l'étais pas, ça c'est couru,
Mais alors, je l'suis devenu
A bicyclette.
Et comm' je courais vers le but
Voilà qu'èm' fait, comme au début
A bicyclette.
Ah ! c'que vous êt's coureur !
Mais j'ne suis pas coureur.
Ah ! c'que vous êt's menteur !
Moi je suis balayeur,
J'y redis en courant,
Car j'continuais d'courir
Vers l'but à conquérir
(Vous êtes au courant)
Moi à forc' de courir,
Parcourir, discourir,
L'vélo s'est dégonflé
Et j'suis pas arrivé.
Moralité : Rien ne sert de courir
Il faut partir à point...
Comme l'a si bien dit La F.. La F.. la tortue.